Andréia, notre cuisinière passionnée
Chaque année, le 20 octobre, la Journée mondiale des Cuisiniers rend hommage aux hommes et femmes de l’art passionné(e)s qui gâtent les amateurs de la bonne table avec leurs créations, et contribuent ainsi largement à la diversité culturelle des pays de ce monde.
Même si aujourd’hui le secteur de la restauration n’est pas lui non plus épargné par la robotisation, force est de constater que le chef de cuisine est et restera irremplaçable.
Chez Kaempff-Kohler, les chefs de cuisine font partie des rouages les plus importants qui rendent notre offre culinaire si exceptionnelle.
C’est la raison pour laquelle nous souhaitons vous présenter l’une de nos cuisinières.
Andréia Pedro s’est mise sur son trente et un professionnel pour notre rencontre. Veste de cuisinière blanche immaculée, frappée de l’emblème Kaempff-Kohler, les cheveux attachés en chignon, maquillage discret.
La jeune femme souriante de 38 ans, portugaise de naissance et mère de deux enfants, fréquente les cuisines professionnelles depuis presque toujours.
« Mon rêve déjà toute jeune était de devenir infirmière ou cuisinière. Le décès prématuré de mon papa a finalement fait pencher le pendule du côté des métiers de bouche. Il n’était plus question d’études … je me suis donc lancée tout de suite, sans hésiter dans le métier. »
Andréia débute sa carrière en 2006 dans la cuisine d’un pâtissier luxembourgeois. La jeune femme ambitieuse apprend son métier sur le tas, au fil des années. Elle franchit pas à pas les diverses étapes – son artisanat devient de plus en plus sophistiqué.
En 2019 elle suit son ancien chef de cuisine et rejoint les équipes de Kaempff-Kohler. Aujourd’hui elle est second, responsable pour la partie froid.
« J’adore le monde de la cuisine, c’est mon univers ! J’aime le travail en équipe. En cuisine, chez Kaempff-Kohler nous avons besoin les uns des autres. Notre échange permanent fait que nous progressons tous et que notre volonté de créativité est stimulée en permanence».
Andréia a réalisé que l’ajustement permanent de son art est incontournable :
« Actuellement nous travaillons beaucoup sur les divers régimes alimentaires. La cuisine végétalienne est très tendance, mais il ne faut jamais oublier que quel que soit le style de cuisine, le goût et la qualité de la matière première doivent être au centre de l’art culinaire. Nous restons toujours à l’écoute de notre clientèle. Nous essayons de la suivre et de satisfaire tous ses souhaits exprimés, ce qui signifie que nous devons être très flexibles et adaptables. »
Andréia est une personne plutôt réservée. Elle se sent surtout à l’aise derrière son piano de cuisine, mais elle n’hésite pas à aller vers le client, notamment pour s’enquérir sur la satisfaction du service délivré.
Comme c’est le cas dans les autres établissements culinaires luxembourgeois, Kaempff-Kohler est constamment à la recherche de nouveaux collaborateurs motivés et compétents.
Depuis la crise sanitaire en 2020 la gastronomie est un des secteurs qui a le plus souffert sous la pandémie. De nombreux jeunes ont quitté le métier pour se tourner vers d’autres horizons. Ils ne sont pas prêts à retourner vers leur ancien métier, généralement plus fatiguant.
Le site de l’HORESCA est un secteur porteur d’emploi, et des offres sont en permanence publiées pour les postes de cuisinier.ères, chefs.ffes de partie, chefs.ffes de cuisine, pâtissiers.ères entre autres.
« Il est vrai, c’est un métier très dur, » confirme Andréia.
« Les journées de travail sont longues, notamment en haute saison, comme maintenant en fin d’année. Mais on peut bien gagner sa vie. Il faut juste y croire et ne pas abandonner à la première difficulté rencontrée. »
Andréia ne baisse certainement pas les bras. Elle est justement en train de terminer son diplôme à travers une validation des acquis.
Elle s’organise de manière à ce qu’il lui reste assez de temps pour s’occuper de sa petite famille et de leur cuisiner un de ses plats favoris, le rôti de veau cuisson lente avec une sauce au poivre ou un plat portugais, le bacalhau com broa ou les gambas à l’ail.
« J’aime cuisiner pour mes enfants. Ils sont un public très reconnaissant qui retient ses critiques. Mais, comme pour tous les enfants du monde le plus difficile est de leur faire manger des légumes ».
Avec son sourire bienveillant sur le visage, Andreia enfile son tablier, nous remercie et retourne à son lieu favori : dans la cuisine derrière son fourneau.
Merci Andréia !